Maison passive NON merci !Il fait un peu frais dans la maison ? Propriétaires de maisons passives : pas de problème, on met un pull. Les femmes ne sont-elles pas plus sensibles au froid ? Oui, la mienne met trois pulls l'un sur l'autre.
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Dans ma newsletter du 2 septembre 2018, j'écrivais déjà "Maison passive NON merci ! Le 1er mai 2019, j'ai lancé sur un forum sur les maisons passives cette discussion profondément bouleversante : produire de l'énergie est rejeté, économiser l'énergie est la seule chose qui rend heureux. Samedi, il m'est arrivé de passer six heures dans une maison passive. En tant qu'invité, la première chose à faire est d'enlever ses chaussures. Mais le sol était froid. J'ai donc d'abord sorti de mon sac à dos une cagoule de ski pour l'enfiler sur mes pieds. Toujours trop froid, donc position assise de Buddha. Au bout d'un certain temps, les muscles des jambes ne supportant plus cette position, j'ai demandé à mon hôte de pouvoir mettre mes chaussures. Des moonboots aussi épaisses sont vraiment des chaussures adaptées à la maison passive. Un dialogue s'est instauré avec le propriétaire de la maison passive : n'est-il pas un peu frais dans la maison ? Ce n'est pas un problème, on met un pull. Les femmes ne sont-elles pas plus sensibles au froid ? Oui, la mienne met trois pulls l'un sur l'autre. D'ailleurs, à Salzbourg, le certificat énergétique pour les maisons de retraite doit être calculé avec 25°. Il ne fait pas si chaud que ça ! Mon père préférait une température ambiante de 28° durant ses dernières années. Une telle personne ne pourrait pas vivre ici ! D'ailleurs, il n'y a pas que les tachymètres qui ont une avance, mais aussi les thermomètres : celui-ci donnait l'illusion d'une température acceptable de 22°, alors que mon thermomètre infrarouge n'affichait que 19,5°.
L'air y est aspiré et adapté à la température du sol sur plus de 30 mètres dans un tuyau enterré. Ensuite vient l'échangeur de chaleur à contre-courant où l'air sortant transmet la chaleur à l'air entrant. La chaleur est ensuite extraite de l'air vicié par une pompe à chaleur. Cela permet de continuer à réchauffer l'air entrant ou de préparer l'eau chaude. Le rendement d'une pompe à chaleur aérothermique dépend de la quantité d'air aspirée par l'évaporateur. Le ventilateur d'une petite pompe à chaleur aérothermique de 50 cm de diamètre peut atteindre 6.000 m³ par heure à une vitesse de 15 km/h. C'est 25 fois plus que ce qui passe par le système de ventilation d'une maison passive. Le système de chauffage de la maison passive doit se contenter de cette quantité d'air très limitée. S'il n'est pas possible d'extraire suffisamment de chaleur de l'air, le chauffage est directement électrique. Le réservoir d'eau chaude est équipé d'un thermoplongeur et des registres de chauffage électrique sont installés dans les conduits d'air. Le tuyau d'aspiration a un diamètre de 160 mm, on ne peut pas aspirer autant d'air à travers.
Peut-être que l'acheteur d'une version XL préfère une température ambiante de 27°, qu'il dispose d'un double garage chauffé de 40 m² et que deux jours avant le Nouvel An, il a l'idée spontanée de fêter le Nouvel An en organisant une pool party. Ensuite, en plus des autres consommateurs, il faut aussi faire passer 12 m³ d'eau de 5° à 32°. Il y aura certainement un jour des vidéos de ce genre d'actions sur Internet. C'est ce que dit le PDF pour les systèmes thermiques de la maison GEMINI next Generation. Le propriétaire d'une maison GEMINI next Generation doit pouvoir frimer en bonne et due forme auprès de ses voisins : "Tu dois pelleter la neige ? Mon allée est chauffée par le sol !"
Tous les scénarios où il suffit de réduire les émissions à zéro sont de moins en moins crédibles. Le dégel du permafrost et le dégagement d'hydrates de méthane représentent un énorme danger potentiel pour l'évolution du climat. Réduire un peu ne suffira pas. Même une réduction de 100% des émissions de CO2 pourrait être insuffisante. Une réduction de 200%, c'est-à-dire l'arrêt des émissions de CO2 par l'homme et une réduction active par le filtrage et le piégeage, devrait suffire. Mais le filtrage du CO2 de l'atmosphère et le fractionnement en C et O représentent un effort énorme que seule une humanité prospère dotée d'une base industrielle entièrement basée sur les énergies renouvelables est en mesure d'assumer. C'est pourquoi économiser, limiter et renoncer est un danger pour la vie de l'humanité.
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